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Presse : Cimiez
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Presse : Cimiez

En quoi l’olivier du jardin des arènes de Cimez diffère-t-il de celui d’Algérie, de Tunisie ou du Maroc ?

En quoi l’olivier du jardin des arènes de Cimez diffère-t-il de celui d’Algérie, de Tunisie ou du Maroc ? En rien, évidemment ! Son feuillage a un reflet d’argent identique, et son enracinement est tout aussi puissant, sans parler de ses fruits gorgés du même soleil qui inonde les côtes méditerranéennes.

Normal, alors que les pieds-noirs de Nice se sentent bien sous l’ombre légère de cet arbre comme ils l’ont prouvé, hier, et le manifesteront aujourd’hui encore en participant massivement au festival « Au soleil des deux rives », initié depuis l’an dernier par la mairie de Nice. Christian Estrosi, député-maire, a tenu sa promesse. Celle de réunir chaque année ces Français rapatriés d’Algérie « qui apportent tant à notre pays et à nos villes ». En présence de Renaud Bachy, président de la mission interministérielle aux rapatriés, et de Benoit Kandel, représentant le président du conseil général, le député-maire de Nice a lancé à l’attention des participants, Français d’Algérie et harkis : « Nice vous a accueillis comme il fallait le faire et, en retour, vous lui avez donné ce qu’il y a de meilleur! Notre territoire ne serait pas ce qu’il est sans votre dynamisme et votre ardeur. Ici vous avez assis votre mémoire qui est une part de notre richesse ».

« Sauvegarder les cimetières »
Il faut se souvenir en effet qu’en 1962, les Alpes-Maritimes ont accueilli avec leur culture et leurs traditions pas moins de 60000 rapatriés, dont 40000 pour la seule ville de Nice. Les harkis étaient pour leur part 7000 à trouver refuge dans le département.

« Leur apport est immense », renchérit Agnès Rampal, adjointe au maire de Nice, déléguée aux rapatriés en soulignant à quel point il était important d’offrir un tel, rendez-vous festif, en plein air, dans un esprit de convivialité comme « là-bas ».

Avec une pensée pour tous ceux qui dorment pour toujours sur l’autre rive, Christian Estrosi a annoncé qu’il mènera une action déterminée pour la sauvegarde des cimetières français d’Algérie parce que « leur état de dégradation dans les trois circonscriptions d’Alger, d’Oran et d’Annaba révolte la conscience. De même pour les cimetières juifs et les défunts israélites inhumés dans des cimetières chrétiens ».
Il a évoqué en ce sens la rédaction d’une charte entre les villes à forte proportion de rapatriés et les associations locales et nationales. Avant d’annoncer un grand colloque qui viendra éclairer, l’hiver prochain, l’œuvre des anciens Français d’Algérie; et une exposition intitulée « French Lines, mémoires maritimes du rapatriement » pour afficher au grand jour la dure réalité d’un exode dont l’année prochaine marquera le cinquantième anniversaire.

Publié le dimanche 05 juin 2011 à 10H43 sur le site web de « Nice-Matin »

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