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Pour l’honneur avec les harkis
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Pour l’honneur avec les harkis

Par Le Général François Meyer, Editions CLD, 2005

En novembre 1958, frais émoulu de Saumur, François Meyer débarque à Oran. Affecté, au 23e Spahis, un régiment musulman, il a l'enthousiasme de son grade et de ses vingt-cinq ans. Au contact de ses hommes, mais aussi des tribus qu'il accompagne dans leurs transhumances, voire de l'adversaire qu'il respecte, le jeune lieutenant découvre la complexité d'une guerre, la richesse d'une culture et la dignité d'un peuple. Dans le Sud-Oranais, il constate, que la France n'a pas réellement pénétré le bled, et que saprésence, malgré de nombreuses fidélités, peut devenir humiliante.

Partisan de l'autodétermination, il sait que ce sont les violences du FLN, hostile à toute solution négociée, qui conduisent les harkis à prendre les armes. En 1960 François Meyer prend la tête d’un commando appelé « Griffon ». Petit à petit les discours de Gaulle mettent fin aux illusions quant à l’avenir d’une Algérie avec la France ; tout en demandant à l’armée de de continuer à éradiquer l’ALN sur le terrain. De son côté le FLN cherche à éliminer tout Musulman jugé pro-français ou même simplement neutre ou tiède vis- à vis d’un FLN peu connu et de ses méthodes terroristes.

En 1961, il est clair que de Gaulle veut "larguer" l’Algérie. François Meyer mesure tous les jours sur le terrain les conséquences dramatiques de ce virage politique. Le commando « Griffon » est dissous.

Avec les accords d'Évian, ces armes, ils vont les rendre, devenant, ainsi, les victimes d'une épuration sauvage. Un déshonneur et une faute que le lieutenant Meyer refuse. Non seulement, il amènera en France ceux qui le souhaitent, mais il s'occupera de leur réinsertion dans une métropole suspicieuse.

Pour François Meyer il n’est pas question d’abandonner ses hommes et de trahir la parole donnée par la France. Malgré les directives données par le gouvernement gaulliste des officiers décident d’organiser eux-mêmes le rapatriement de leurs hommes. Après des délais et des attentes inutiles, le transfert des harkis et de leurs familles vers Oran s’effectue dans des conditions très difficiles. Le 13 juillet 1962, après bien des péripéties c’est le départ de François Meyer et de ses protégés. Adieu l’Algérie !

Après avoir débarqué à Marseille, la centaine de harkis et leurs familles sont dirigées sous la houlette de l’auteur vers un camp militaire dans l’Aisne. Quel déracinement ! François Meyer participe à l’aventure des "villages du renouveau" et continue d’aider avec dévouement "ses harkis" implantés dans diverses régions de France, notamment en Auvergne.

FM-GACMT 2012

 

Broché : 213 pages

Editeur : CLD (17 mars 2005)

Collection : SOCIETE SC HUM

Langue : Français

ISBN-10 : 2854434609

ISBN-13 : 978-2854434606

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