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La guerre d'Algérie au prisme de la Guerre froide
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La guerre d'Algérie au prisme de la Guerre froide

18 mars 2021, colloque en ligne.

On peut penser que, sans les encouragements et les appuis qu’il fut capable de trouver à l’extérieur, le FLN aurait eu beaucoup de difficultés à s’imposer à l’ensemble des forces nationalistes, mais aussi à trouver la force de durer. Très largement dominé, voire battu sur le terrain militaire, de plus en plus divisé entre factions rivales, il sut au moins créer et développer à l’extérieur l’image d’une personnalité diplomatique algérienne active et efficace, symbole d’une nation en lutte et d’un État à venir. Mais il ne put le faire que dans un ensemble qui était tout prêt à faire bon accueil à sa cause, voire à l’aider concrètement. 

Les rivalités nées de la guerre froide poussaient en ce sens. Les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN, qui redoutaient avant tout que la France, par son intransigeance, ne pousse les nationalistes dans le camp soviétique, accueillirent les militants du FLN à New-York. L’URSS avec ses satellites, ainsi que la Chine communiste, multiplièrent les gestes de sympathie. Le GPRA, crée en septembre 1958, fut immédiatement reconnu non seulement par les États de la Ligue arabe, Liban et Libye inclus, mais aussi par la Chine communiste (accompagnée de la Corée et du Viêt-nam du Nord, et de la Mongolie extérieure), et par l’Indonésie.  Le 7 octobre 1960, l’URSS à son tour le reconnut de facto. 

Jusqu’où, cependant, allèrent ces appuis ? Dans quelle mesure les pressions extérieures de l’un et l’autre camp conduisirent-elles à infléchir la politique française ? C’est évidemment la question principale à se poser.

Jacques Frémeaux (Président du Conseil scientifique de la FM-GACMT

Programme ► 

• Ouverture de la journée : Frédéric Grasset, président de la FM-GACMT

Introduction : Prof. Jacques Frémeaux, président du CS

Une guerre perdue à l’ONU : Maurice Vaïsse, Professeur émérite d’histoire des relations internationales à Sciences Po Paris.

La position ambiguë de la Grande Bretagne par rapport à la guerre d’Algérie : John Keiger (UK), Professeur d’Histoire internationale de l’Université de Cambridge.

De Gaulle, l’OTAN et les Etats-Unis : Mickaël Gamrasni, enseignant, historien, réalisateur de documentaires.

• La coopération militaire et technique française en Algérie dans le contexte de la Guerre froide : Chef de Bataillon Eva Renucci.

•  Politiques suisses lors de la guerre d’Algérie et de la Guerre froide : Marc Perrenoud (CH), docteur ès lettres, collaborateur scientifique du Département fédéral des affaires étrangères, spécialiste des relations internationales de la Suisse notamment pendant la Seconde Guerre mondiale et lors de la décolonisation.

« Nous vous remercions, mais la situation à change » : le FLN entre RFA et RDA pendant la guerre d’Algérie : Fritz Taubert, professeur de civilisation des pays germanophones à l’Université Bourgogne-Franche-Comté.

• Lakhdar Brahimi (ALG) : Grand témoin

Conclusion : Prof. Jacques Frémeaux

 

 

Les actes de ce colloque sont parus aux éditions Riveneuve en février 2022.

 

 

 

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