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Disparus !
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Disparus !

Que sont-ils devenus ? Où sont-ils passés ? Comment ont-ils disparu ?

Le terme prête souvent à confusion.

On pense souvent à ces « chers disparus » qui reposent au cimetière voisin.

Mais ceux dont il s’agit, dans le cadre de la guerre d’Algérie, n’ont précisément pas de sépulture. Ils n’en ont jamais eu : leurs corps n’ont jamais été retrouvés et on ne sait s’ils sont morts ou encore vivants. Que sont-ils devenus ? Où sont-ils passés ? Comment ont-ils disparu ? Ont-ils été séquestrés ? Sont-ils morts et où sont leurs corps… Autant de questions que, depuis la fin de la guerre d‘Algérie, se posent les familles et les amis de ces disparus.

Avant tout il faut savoir que la définition des personnes enlevées et portées disparues, qu’elles soient civiles ou militaires, pendant les guerres contemporaines relèvent de la convention des disparitions forcées au sens du droit international (Convention adoptée par l’assemblée générale de l’O.N.U. le 20 décembre 2006).

S’agissant de la guerre d’Algérie l’article 1 de la loi du 23 février 2005 portant reconnaissance de la nation et contribution nationale en faveur des français rapatriés, « reconnaît les souffrances éprouvées et les sacrifices endurés par les rapatriés, , les anciens membres des formations supplétives et assimilés, les disparus et les victimes civiles et militaires des événements liés au processus d’indépendance de ces anciens départements et territoires et leur rend, ainsi qu’à leurs famille, solennellement hommage ».

Dés-lors le législateur a reconnu le droit de savoir pour les familles des civils et des militaires pendant ce conflit.

Cependant, ce droit ne débouche sur aucun contenu puisqu’aucune recherche n’a été entreprise par les gouvernements français et algérien pour retrouver les dépouilles et les restituer aux familles, et identifier les circonstances exactes des décès des personnes enlevées et portées disparues.

Deux associations françaises se sont engagées dans ce combat de la recherche du droit de savoir pour les familles, la FM-GACMT leur offre une place sur son site web pour pouvoir communiquer :

- pour les disparus civils : le Groupe de Recherche des Français Disparus en Algérie (G.R.F.D.A)

- pour les disparus militaires : l’Association pour la mémoire des militaires français portés disparus en Algérie (SOLDIS ALGERIE)

Ailleurs sur le web un site existe déjà pour traiter des  Disparus algériens : 1000.autres.org

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Ce site a été réalisé avec le soutien du Ministère des Armées

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